Et si j'avais les mots qu'il faut pour accrocher les images...
Es la vida
--> j'voudrais pouvoir écrire mais faut que je me dépêche... Mais là j'en ai besoin. J'ai trop de choses dans la tête, dans le coeur.. Trop de choses qui me pèsent, dont je ne sais quoi penser... Qui réveillent des sentiments que je n'arrive pas à définir. Et puis je suis déçue aussi. Et incomprise. Et seule. Et différente. Et loin. Et j'en ai marre...
Trop de nouvelles.
Une trop bonne.
Et puis tout ce tas de bébés nés ou en route pour arriver dans quelques mois.
Déçue aussi. Pourquoi est-ce que ce n'est pas elle qui me l'a dit elle-même. Je suis déçue de l'apprendre par quelqu'un d'autre. Peut-être même vexée. Une nouvelle d'une si grande importance ne se fait passer du bouche à oreille.
Trop d'incompréhension.
Je ne préfère pas aller en récréation.
Je descends l'escalier avec Christine et A, puis traverse la cour, et remonte, désolée...
"Madame, est-ce que je peux déjà venir m'installer dans la classe ?"
Envie de dire tout ce que j'ai sur le coeur.
Que je me sens trop différente, que j'ai l'impression d'être un poids pour tout le monde, que je vis trop mal le manque, la distance, l'interdit, l'inexistant.
Que j'ai trop de projets en tête.
Que ce sera Madrid et non pas Barcelone.
Que j'ai envie de partir.
Que j'ai envie de vivre des choses impossibles à vivre.
Que je veux les quitter tous tous tous.
Je veux m'en aller. Et attendre. Seule.
Les autres ont l'air d'en avoir marre de moi.
Je me sens en trop partout.
Je me sens comme une fourchette dans le tiroir des cuillères.
Je me sens moche, je me sens trop pleine de mots, de poésie, trop pleine d'amour que je ne peux exprimer parce que personne n'en à rien à faire que j'aime ceci ou cela, alors que j'ai tellement envie de raconter tout mon coeur à quelqu'un.
Quelqu'un à qui mes paroles ne feront pas mal.
Quelqu'un qui ne me jugera pas.
Qui n'aura pas d'arrières pensées.
Quelqu'un qui saura m'écouter sans rire.
Pourquoi est-il encore si petit...
Je sais que quand il va grandir il sera la bonne personne. Le bon ami. Celui qu'il me faut.
Mais en attendant.
Je me sens perdue.
Je m'aime bien, ce n'est pas vraiment ça le problème.
William Sheller dit "à franchement parler, ça ne me fait rien" mais à moi ça me fait quelque chose.
"on est jamais mieux servi que par soi-même".
Oui.
Mais des fois j'aimerais parler.
Au lieu de sourire seule quand quelqu'un éternue et que j'entends Pierre dire dans ma tête "à tes souhaits" avec sa petite tête de vampire.
"Comment dire tout ce qu'on a reçu ?
Se le dire n'est pas encore assez..."
Ah ma Christine, ton Pascal sait décidément bien dire les choses.
Et cette phrase est mon éternel problème.
Mais je suis contente de la comprendre.
Enfin bref.
Ce soir ce n'était même pas un vernissage... C'était un vrai défilé de mode.
La robe de Peggy était magnifique. Elle avait une ouverture pour chaque endroit le plus beau du corps de la femme.
J'ai trouvé cela très bien fait.
Il y a avait des filles de toutes sortes. Des grandes, des petites, des rondes, des minces, des baraquées..
Un joyeux mélange.
Sortir dans la nuit est agréable.
J'avais l'impression que j'allais croiser quelqu'un que je connaissais mais à part Fredo, dont la présence était prévue, je n'ai vu personne.
Les confessions d'une femme dans le métro étaient boulversantes.
Ma vie n'est pas trépidante mais remplie de pleins de petites choses inattendues qui me déstabilisent et faussent tous mes projets.
Es la vida...
Une trop bonne.
Et puis tout ce tas de bébés nés ou en route pour arriver dans quelques mois.
Déçue aussi. Pourquoi est-ce que ce n'est pas elle qui me l'a dit elle-même. Je suis déçue de l'apprendre par quelqu'un d'autre. Peut-être même vexée. Une nouvelle d'une si grande importance ne se fait passer du bouche à oreille.
Trop d'incompréhension.
Je ne préfère pas aller en récréation.
Je descends l'escalier avec Christine et A, puis traverse la cour, et remonte, désolée...
"Madame, est-ce que je peux déjà venir m'installer dans la classe ?"
Envie de dire tout ce que j'ai sur le coeur.
Que je me sens trop différente, que j'ai l'impression d'être un poids pour tout le monde, que je vis trop mal le manque, la distance, l'interdit, l'inexistant.
Que j'ai trop de projets en tête.
Que ce sera Madrid et non pas Barcelone.
Que j'ai envie de partir.
Que j'ai envie de vivre des choses impossibles à vivre.
Que je veux les quitter tous tous tous.
Je veux m'en aller. Et attendre. Seule.
Les autres ont l'air d'en avoir marre de moi.
Je me sens en trop partout.
Je me sens comme une fourchette dans le tiroir des cuillères.
Je me sens moche, je me sens trop pleine de mots, de poésie, trop pleine d'amour que je ne peux exprimer parce que personne n'en à rien à faire que j'aime ceci ou cela, alors que j'ai tellement envie de raconter tout mon coeur à quelqu'un.
Quelqu'un à qui mes paroles ne feront pas mal.
Quelqu'un qui ne me jugera pas.
Qui n'aura pas d'arrières pensées.
Quelqu'un qui saura m'écouter sans rire.
Pourquoi est-il encore si petit...
Je sais que quand il va grandir il sera la bonne personne. Le bon ami. Celui qu'il me faut.
Mais en attendant.
Je me sens perdue.
Je m'aime bien, ce n'est pas vraiment ça le problème.
William Sheller dit "à franchement parler, ça ne me fait rien" mais à moi ça me fait quelque chose.
"on est jamais mieux servi que par soi-même".
Oui.
Mais des fois j'aimerais parler.
Au lieu de sourire seule quand quelqu'un éternue et que j'entends Pierre dire dans ma tête "à tes souhaits" avec sa petite tête de vampire.
"Comment dire tout ce qu'on a reçu ?
Se le dire n'est pas encore assez..."
Ah ma Christine, ton Pascal sait décidément bien dire les choses.
Et cette phrase est mon éternel problème.
Mais je suis contente de la comprendre.
Enfin bref.
Ce soir ce n'était même pas un vernissage... C'était un vrai défilé de mode.
La robe de Peggy était magnifique. Elle avait une ouverture pour chaque endroit le plus beau du corps de la femme.
J'ai trouvé cela très bien fait.
Il y a avait des filles de toutes sortes. Des grandes, des petites, des rondes, des minces, des baraquées..
Un joyeux mélange.
Sortir dans la nuit est agréable.
J'avais l'impression que j'allais croiser quelqu'un que je connaissais mais à part Fredo, dont la présence était prévue, je n'ai vu personne.
Les confessions d'une femme dans le métro étaient boulversantes.
Ma vie n'est pas trépidante mais remplie de pleins de petites choses inattendues qui me déstabilisent et faussent tous mes projets.
Es la vida...
Ecrit par rafaelle-, le Vendredi 4 Novembre 2005, 21:49 dans la rubrique Quand la lune prend la place....
Commentaires :
Re:
Merci pour ce commentaire plein d'espoir et de tendresse !
j'adore la comparaison avec Spiderman et tous tes autres mots..
merci merci merci...
j'adore la comparaison avec Spiderman et tous tes autres mots..
merci merci merci...
Peut-être bien qu'on réfléchit trop toutes les deux.
Qu'on ne se sent pas à l'aise avec tous ces gens qui rient, parlent ensembles.
Faudrait que tu prennes ton temps pour écrire... comme ça j'en saurais un peu plus.
Bientot je te rappelle...
Qu'on ne se sent pas à l'aise avec tous ces gens qui rient, parlent ensembles.
Faudrait que tu prennes ton temps pour écrire... comme ça j'en saurais un peu plus.
Bientot je te rappelle...
ulysseTi
Pourquoi vouloir une vie trépidante ? et de toute façon c'est quoi ?
La tienne est déjà emplie de passion, alors je pense que cela doit trépider quand même !! (des hauts et des bas quoi, autre définition de "es la vida"...)
J'aime beaucoup l'image de la fourchette parmi les cuillères : mais quand on voit l'utilité d'une cuillère face à un steak, on est bien content d'être une fourchette !!! :D (surtout quand le tiroir des fourchettes est vide et qu'on est désemparé croyant qu'on va devoir jouer à Cro Magnon avec le steak et qu'à ce moment-là, oh surprise merveilleuse, une fourchette brille, isolée, seule, perdue au milieu des inutiles cuillères !!! Elle ne semblait peut-être pas à sa place, mais en fait la trouver là alors qu'on était désespéré rend sa présence plus belle qu'un diamant éclatant... Merci d'être là jolie fourchette, désormais je te garde et tu ne seras plus jamais perdue au milieu des intrus... car ce sont les autres les intrus dans ce cas !)
Et en plus, c'est beau la différence ; l'uniformité ou le formatage sont en fait très vite lassants... D'ailleurs beaucoup cherchent toujours à se distinguer, à ne pas faire comme tout le monde (tout en beuglant en troupeau bien trop souvent...mais bon !) : alors ne pas être comme les autres doit certainement avoir beaucoup d'attrait pour faire autant envie...
Il suffit (quand on n'a pas le choix et qu'on EST différent) d'en faire une force et non un point faible. (Exemple pour bien comprendre...! : Peter Parker est différent de tous ses camarades, il ne peut même pas se laisser aimer par la fille de ses rêves ; mais Spiderman est sa force et il a même embrassé la jolie blonde !!! Bon ok, mon exemple est peut-être simpliste ou gamin, mais bon je crois qu'on comprend un peu ce que je veux dire non ? ;) sinon j'attends vos réactions avec plaisir !!!)
Bref, continue d'écrire douce raf aux mots si beaux mais peut-être trop lourds à porter seule.
Ici nous sommes forts et nous aimons te lire, alors n'hésite pas à décharger un peu tes valises (moi ça me connaît, éternel voyageur que je suis... mais tu vois : je reviens toujours te lire à chaque escale !! je suis un fidèle, voire, osons le dire, un inconditionnel de tes pages, qu'elles soient tristes ou gaies, chargées ou légères, grises ou colorées ; quelles qu'elles soient, je les aime et je savoure à chaque fois ce plaisir inégalé de te lire, de suivre petit à petit les chemins de ta vie, tes questions, tes doutes, tes sentiments, tout ce qui fait ta beauté quoi ! )
Alors ne pars pas, pas tout de suite ; ça se prépare un voyage tu sais ? Et il sera plus agréable à deux non ?
Et puis, comment je ferai moi si je n'ai pas mes belles pages à lire ici ?
En tout cas, je te souhaite de trouver "l'ami idéal", même si l'idéal par définition euh.... hum ..voilà quoi..... je crois que même l'ami le plus cher déçoit et est déçu ; il faut l'accepter pour moins en souffrir, mais il revient toujours puisque c'est un véritable ami.
Alors peut-être que cet ami t'attend quelque part ? Peut-être que le temps n'est pas encore venu pour toi de le trouver ? Peut-être que pour l'instant tu as déjà cette possibilité (même trop rapide) d'écrire ici comme si tu lui parlais ?
Accroche toi jolie raf, nous ici on t'aime comme tu es, et tu ne seras jamais seule avec ceux qui te lisent.
:)